je me reconstruit après un burn out
Le10 mai à 9h. J’ai été touché(e) par un cancer/un burn-out. Je ressens le besoin de me reconstruire mais je n’y arriverai pas seul(e). L’association Réso’Forces vous propose un parcours de 6 mois alternant ateliers collectifs et séances individuelles pour vous accompagner dans votre reconstruction personnelle et votre rebond professionnel !
Lapremière étape pour se reconstruire après un burn-out est donc l’ acceptation du diagnostic. Le burn-out est de plus en plus fréquent. Ne culpabilisez pas, vous n’êtes pas
Parlerde son mal-être avec un professionnel : Le psychiatre est nécessaire lors d'un burn-out car “ il travaille en profondeur pour aider le patient à exprimer sa souffrance ”, explique
Pourplus d'informations visitez le Page du NHS sur le burn-out, contactez votre médecin généraliste local ou parlez à quelqu'un d'un organisme de santé mentale comme vous pouvez les contacter par email, leur service d'assistance téléphonique au 0300 123 3393 (du lundi au vendredi de 9h à 18h) ou par SMS au 86463.
Jeconsidère l’être humain comme un tout et c'est à l'aide de mes connaissances apprises en formation, mes fabuleux chevaux, mon empathie, ma sensibilité et mon attitude positive, que je t’accompagne sur la dimension émotionnelle,
nonton ip man 4 2021 full movie. Les violences sexuelles, c’est quoi ? Le terme de violences sexuelles est défini par l'Organisation mondiale de la Santé OMS comme "tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avance de nature sexuelle, ou acte visant à un trafic ou autrement dirigé contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, le foyer et le travail". Ainsi, le viol, l'agression sexuelle, le harcèlement sexuel, l'inceste et tout acte lié à la sexualité et réalisé sans le consentement d'une personne sont considérés comme des violences sexuelles. Il faut donc bien comprendre qu'une violence sexuelle n'inclut pas toujours un contact physique. La violence peut être verbale, comme c'est le cas lors de harcèlement sexuel, mais cela peut aussi prendre d'autres formes, comme le fait de forcer quelqu'un à poser nu ou à montrer ses parties génitales. D'après les chiffres du gouvernement datant de 2017, chaque année en France, 93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol. Dans 90 % des cas, la victime connaît son agresseur. Ainsi, en 2017, environ 1 million de femmes ont été confrontées au moins une fois à une situation de harcèlement sexuel au travail ou dans les espaces publics. Et pourtant, selon l'enquête de victimisation "Cadre de vie et de sécurité", dite "CVS" sur la période 2009-2017, moins de 10 % des victimes de violences sexuelles et sexistes auraient déposé plainte. Qui sont les victimes d'agressions sexuelles ? Les violences sexuelles ne concernent pas un profil-type ni d'agresseur, ni de victime. "Ce ne sont pas forcément des brutes épaisses. Un agresseur peut se dissimuler dans une sorte de raffinement intellectuel", confirme Elsa Ballanfat, philosophe et auteure de l'essai Le corps désabusé. Chacun et chacune peut ainsi y être confronté à un moment de sa vie, en étant victime ou témoin les victimes de violences sexuelles n'ont pas de couleur, de catégorie sociale ou d'âge. Malgré tout, on note que les femmes restent les principales victimes, mais les hommes peuvent également y être confrontés. Elsa Ballanfat raconte ainsi sa propre expérience dans son ouvrage, et s'en est servi, ainsi que de sa qualité de philosophe, pour établir une réflexion autour des violences sexuelles. Pour commencer, elle estime que bien des victimes ont du mal à elles-mêmes identifier la violence sexuelle "Le scénario qui est largement véhiculé du 'vrai viol' dissimule une large partie des agressions. On nous laisse croire que dans le cadre d'un agresseur connu, ou dans certaines situations, on était plus ou moins consentantes. J'aime parler du fait d'être agressé et violé à son insu. Il y a un travail à faire sur le concept de consentement. On croit à tort que qui ne résiste pas consent, sans faire attention au langage du corps, au mutisme... Entre deux personnes, si l'une d'elle n’est pas mise en posture de s’exprimer, d’autoriser ou non, alors il n'y a pas de consentement", explique Elsa Ballanfat. Qu'est-ce que l'amnésie traumatique dont souffrent beaucoup de victimes ? La jeune femme sait de quoi elle parle, puisqu'elle a elle-même été victime, à plusieurs reprises "J’ai été agressée jeune, à 13 ans. Je l'ai à nouveau été à 26 ans et cela a conduit à un viol. Pendant les 13 années qui ont séparé ces deux expériences de violences sexuelles, je n’ai eu aucun souvenir de la première agression. Mais je souffrais de pas mal de symptômes de refoulement comme la perte de cheveux, les angoisses, la perte de sensations, des douleurs au dos ou des crises d'immobilisme", confie-telle. "C’est très récent que j’en parle, je l'avais totalement refoulé". Comme elle, de nombreuses victimes vont totalement occulter ce qui leur est arrivé. à un événement violent, comme une agression sexuelle, il arrive en effet que le cerveau fasse appel à une amnésie traumatique. Une enquête Ipsos 2 de 2019, commandée par l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, révèle ainsi que "39% des victimes ont connu des périodes d’amnésie qui pour un tiers d’entre elles ont duré plus de 20 ans. L’amnésie est bien plus fréquente quand les victimes ont subi un viol 47%, quand elles avaient moins de 10 ans au moment des premières violences jusqu’à 61%, si les violences étaient incestueuses 52%", apprend-on. "Dans mon cas, je voulais absolument terminer mes études, donc j'ai omis cette violence sexuelle. Il s'agissait d'une stratégie de défense, mon cerveau s'est mis une barrière de protection.", confie Elsa. C'est pourquoi de nombreuses personnalités se sont engagées pour une levée du délai de prescription en cas d’amnésie traumatique et de crimes en série. Ainsi, en 2018, un allongement de la durée de prescription à 30 ans après la majorité a été voté. Quels sont les dégâts causés par les violences sexuelles ? Que la violence soit consciente ou refoulée, les conséquences pour la victime sont nombreuses, et souvent profondes. "La stratégie de survie, c’est de déserter son corps. Je propose, pour qualifier ce phénomène sur le plan du vécu, le concept d’atrophie transcendantale de l’être ce qui signifie qu’à la suite du viol, on est atrophié, en un sens qui dépasse le sens littéral. Lorsque notre organe est atrophié, il est amoindri en volume ; après le viol, c’est tout l’être qui est réduit, on est dépossédé de soi. Cela signifie aussi que cette empreinte ouvre la voie à de nouvelles violences", confesse Elsa Ballanfat. Elle décrit également d'autres séquelles ou troubles, à l'issue de ses entretiens avec des victimes, comme l'anesthésie des sens. "On ne va plus sentir le chaud ni le froid, on peut devenir moins réceptif à la douleur, on peut également perdre la sensation de satiété", détaille-t-elle. Les crises d'angoisse et les apnées respiratoires sont courantes; l'estime de soi totalement mise à mal. D'ailleurs, il est également fréquent que les victimes plongent dans toutes sortes d'excès. "Pour survivre à un trauma comme le viol, on peut mettre en place des disciplines en force. Dans le film Les Chatouilles, l'héroïne fait beaucoup de danse, parfois avec excès. On perpétue un rapport contraint à soi-même. On combat la violence par la violence envers soi", indique l'auteure. La relation à l'autre est également remise en question. "On va avoir tendance à généraliser et la présence masculine devient alors parfois insupportable", indique-t-elle. Enfin, dans certains cas, les douleurs sont trop lourdes et conduisent les victimes au suicide. Selon une étude de la fondation Jean Jaurès, "38 % de ces femmes victimes d’un viol ont déjà sérieusement envisagé de se suicider contre 22 % des femmes en moyenne, soit un écart de 16 points, ce qui est statistiquement très significatif", peut-on lire. En outre, 21% des femmes violées seraient passées à l'acte en tentant de se suicider, contre 5% dans la population courante de femmes. "Je pense que les institutions de santé publique ont tout intérêt à s'y attacher, car les femmes se sentent tellement abandonnées, qu'elles en viennent à préférer mourir", décrypte Elsa Ballanfat. Comment se reconstruire après des violences sexuelles ? Heureusement, les victimes peuvent réussir à se reconstruire, chacune à leur manière. Cependant, l'auteure met en avant différentes stratégies qui lui semblent essentielles pour ré-apprivoiser leur être. Se faire accompagner Il existe ainsi des parcours de soins clairement identifiés, avec une prise en charge globale ostéopathie, psychanalyse.... "Après une agression, il y a des crispations des tissus, des douleurs chroniques, dont on ne peut pas guérir seul. Il faut être aidé. Cette prise en charge du corps permet de comprendre les raisonnements inconscients qui se sont gravés, comme des forteresses intérieures", estime-t-elle. Par ailleurs, le soutien psychologique semble incontournable. "La psychanalyse a beaucoup évolué et permet à la victime de reprendre confiance en sa propre parole. La solitude donne force à toutes les pulsions, donc il faut être avance-t-elle. Réapprivoiser son corps Autre travail nécessaire se réapproprier son corps. Elsa s'est tournée vers des disciplines douces comme le yoga et le travail de respiration, afin d'habiter son corps à nouveau. "S’il est bien pratiqué, le yoga ne demande jamais d’aller dans la performance, ce qui procure une réelle empathie envers soi-même et à l’égard des autres. En ce qui concerne le travail sur la respiration, il est fondamental pour une victime car le rythme respiratoire est l’un des facteurs physiologiques les plus affectés", nous indique-t-elle. "Avec un apaisement du corps, la tenue de la posture, c'est un travail d’ancrage. Ces pratiques réhabilitent le sujet en lui-même on reprend possession de son corps, on s’y fixe, et on finit par retrouver des sensations en lui", nous décrit-elle. Porter plainte La question de la plainte est souvent débattue. "Je pense que cela dépend vraiment de la situation. Certains cas inhibent totalement la démarche de la plainte, par exemple s'il s'agit d'un proche, dans une famille. On sait que l'on va détruire plusieurs vies. Pourtant, je pense que porter plainte est important pour sortir du viol à son insu, mais pour cela il est nécessaire d'être accompagné", indique-t-elle. Dans sa propre histoire, la démarche a permis d'objectiver la violence et d'identifier son statut de victime. "Quand j’ai été trouver la police la première fois, il se trouve que c’était pour déposer une main courante contre un homme qui m’avait suivie. Puis j'ai fini par raconter ma première agression ; là, le mot tombe et c'est le policier qui le prononce et me permet d’identifier ce que j’ai vécu c'est un viol. Ça peut être dur, mais c’est un moment qui a une valeur d’objectivation du mal", décrypte-t-elle. "Pour ma part, la police a été géniale, a fait son travail et a été à l’écoute. Suite à cela, je n’envisageais pourtant pas de porter plainte. C’est le soutien d’une psychanalyste qui m’a conduite à entreprendre les démarches", détaille-t-elle. Comment retrouver une intimité après avoir été agressé sexuellement ? Renouer avec l'intime est un énorme enjeu et surtout une grande difficulté pour les victimes. Toujours d'après l'étude de l'institut Jean Jaurès, "63 % des victimes de viols indiquent ainsi ressentir des effets très importants 32 % ou assez importants 31 % de leur viol sur leur sexualité, un gros tiers 37 % seulement déclarant ne ressentir que des effets peu importants ou pas importants du tout". Mais les propos d'Elsa Ballanfat sont encourageants "On y arrive après une longue odyssée. L’une des plus belles choses que l’on puisse revivre, c’est l’amour", affirme-t-elle. Elle met cependant en garde "Ce qui est profondément dangereux quand on a été victimes, dans les années qui suivent et au début de la prise en charge, c'est que l'on a tendance à vivre des relations qui répètent la violence subie. Des relations de domination. D'où l'intérêt aussi d’être pris en charge on nous aide à fuir ce schéma et à aller vers des relations plus équilibrées", explique-t-elle. "Il faut être patient et bienveillant envers soi-même. Cela prend des années de rééducation de soi, de ses sensations, il s'agit d'apprendre à reconnaître des personnes qui court-circuitent le consentement et qui s’établissent dans des postures non-acceptables", conseille-t-elle. C’est un travail de communication. On se rend compte qu’on rencontre quelqu’un de bien quand la parole devient libre, notamment dans les moments d’intimité. "On avait intériorisé et posé comme une norme qu’être à deux, c’est le silence, on devient une chose malléable. La possibilité de parler permet de se réinvestir comme sujet de conscience dans une relation à l'autre. Il faut apprendre à l’observer chez soi. On redevient un être dont on s’est absenté je me réinvestis corporellement, je reprends conscience de moi et de mon pouvoir d’interagir." Il faut accepter que les choses ne reviendront jamais comme avant. "C’est un monde perdu mais on peut redéployer des tas de talents et de capacité, avoir une intelligence sociale plus grande qu’avant à condition d’accepter et d’avoir cette attention à soi-même, d’empathie à l’égard de soi-même", estime-t-elle. Lever le tabou autour du harcèlement sexuel, du viol et des abus sexuels Si ces dernières années, les MeToo et BalanceTonPorc ont permis de libérer la parole sur certaines violences sexuelles, le tabou reste grand. "On sait que, si on décide de parler, la prise de parole aura des effets dangereux pour soi, décrypte la philosophe. Soit parce qu’on pense qu’on ne trouvera pas le soutien nécessaire, soit parce qu’on pense que ça va être relativisé. Soit encore, quand les faits se passent dans l'enfance, parce qu’on sent que nos parents ou nos proches écouteront mais ne feront pas la démarche d'aller au commissariat. L'enfant se protège alors de faits encore plus dévastateurs que sa prise de parole, mais ce refoulement met en péril sa propre survie". D'ailleurs, les violences sexuelles envers les hommes sont un sujet encore plus tabou que celles sur les femmes, car ils osent rarement en parler, de peur que l'agression affecte leur virilité, consciemment ou inconsciemment. Ainsi, il est nécessaire selon elle d'installer une réelle politique d'éducation au consentement. Par ailleurs, elle insiste sur l'apport de nombreuses médecines et accompagnements qui n'ont jamais été remboursés, mais qui l'ont pourtant énormément aidée. Acupuncture, ostéopathie, psychologie... Ces soins ne sont pas considérés comme essentiels. Il semble encore y avoir un refoulement philosophique de l'approche holistique, sur le fait de travailler sur l’organisme en son entier.
Changer de vie après un burn-out professionnel, vous y songez ?Car oui, le burn-out, aussi nommé épuisement professionnel, est une plongée dans les point de non-retour qui cloue véritablement sur place. Mais après le tumulte, l’épuisement et la convalescence vient le temps des questionnements et de la recherche de aussi l’heure de faire des choix… Et un nouveau bouleversement arrive celui des éternelles questions existentielles 🤯.Car lorsque le calme revient et qu’il devient possible de prendre du recul, la question de l’après se comment changer de vie après un burn-out et emprunter le chemin de la reconversion avec le plus de clarté et de sérénité possible ?Suivez mes conseils 😉.
Comment reconstruire sa vie ? Est-il possible de se reconstruire mentalement ? Comment se reconstruire psychologiquement ? Cela arrive souvent dans nos vies, être dans cette situation où on a l’impression que tout part en vrille et qu’on n’a plus de repères. Et alors, on remet en question toute sa vie. Certaines personnes sont à ce stade de leur vie, on se reconstruit après un burn-out, une dépression, un divorce, la perte d’un emploi, un deuil, une rupture amoureuse et bien d’autres. C’est sans doute une des étapes les plus difficiles et les plus belles aussi dans la vie. Il faut beaucoup d’amour pour soi et de patience pour réussir à se reconstruire psychologiquement. Les conseils à suivre pour savoir se reconstruire psychologiquement. 1. Accepter la tourmente Lorsqu’on est dans cette période de notre vie, où tout d’un coup tout bascule, on peut avoir l’impression d’être déstabilisé et de ne plus avoir de repères. En effet, la stabilité de notre vie est liée à certaines choses le travail, la vie amoureuse… Si une de ces choses change, l’équilibre est rompu. Et la souffrance et les émotions jaillissent la douleur, la peine, le sentiment d’ échec, la tristesse, la peur, etc. L’essentiel est d’accepter ses émotions, les valider, et les exprimer pour guérir. Il faut les dissocier de soi nous ne sommes pas l’émotion. Il faut aussi accepter de se sentir perdu, de ne plus savoir ce que l’on veut, cela fait partie du processus. Il faut tout détruire pour se reconstruire. Et pour ça il faut se donner du temps. Recommandé pour vous Comment guérir du manque de confiance en soi ? 2. L’impression de vivre dans un ascenseur émotionnel Ces périodes compliquées à gérer nous donnent le sentiment d’être instables. La sensation d’être dans un ascenseur émotionnel, un jour on est dans la tristesse et le désespoir, puis le jour d’après on refait surface on se sent mieux, puis on peut un autre jour on est euphorique, ainsi de suite. Cette période instable dure quelques mois et parfois quelques années. Mais avec le temps, on a de moins en moins de périodes avec autant de changements d’humeur. C’est difficile de gérer ses changements d’humeur. Et il faut faire un travail sur soi pour se stabiliser émotionnellement massages, thérapie, soins énergétiques… Il ne faut pas hésiter à se faire aider. 3. Guérir de nos blessures d’enfant C’est le moment ou jamais où il faut prendre du temps pour soi faire des activitésqu’ on aime, réaliser un rêve, faire du sport pour évacuer les émotions négatives, sortir avec des amis positifs, aller dans la nature aide à se reconstruire psychologiquement. C’est la période où on commence à se reconstruire et cette fois-ci il faut le faire sur de nouvelles bases. Des bases plus solides. La première étape dans notre vie durant laquelle nous nous sommes construits est à la naissance puis durant l’enfance. Si nous avons eu des parents toxiques et narcissiques, c’est lors de cette crise de remise en question que nous allons pouvoir sortir de la toxicité. C’est là qu’il faut se reconnecter à soi, faire des choses qui nous aident à nous comprendre thérapie, tenir un journal, faire de la méditation, faire des massages qui aident à évacuer certaines émotions, car nos cellules et notre corps gardent une mémoire de notre souffrance. Durant des années nous avons ressenti des choses comme le manque d’affection, le manque d’amour et d’attention, l’insécurité affective, la peur d’abandon, la tristesse et la peine, nous avons réprimé ces émotions et lorsqu’on est dans ce chemin de reconstruction de soi, on peut se libérer de ses émotions. Pour réellement changer, il faut guérir toutes ses blessures. C’est l’occasion de redevenir la meilleure version de soi. L’amour de soi est la clé de ce processus. 4. Des changements Le fait de se reconstruire nous donne l’impression de monter par palier, évoluer et grandir par étapes. Certains moments sont plus simples que d’autres. On peut se sentir par moments fatigués, découragés. Il faut beaucoup d’énergie, c’est comme si on se réinventait , on crée une nouvelle identité pour redevenir soi, ce qu’on est vraiment. Il ne faut pas avoir peur de tout recommencer. C’est une opportunité de reconstruire ce qu’on veut vraiment. » Il faut être créatif car ce n’est pas toujours une vie conventionnelle qu’on veut et qui nous convient. L’essentiel est de trouver le genre de vie qu’on aime, et être heureux dans sa vie. On est différents les uns des autres, chacun doit trouver sa voie. Ce qui compte c’est de trouver un chemin qui soit en accord avec soi et qui soit en harmonie avec nos valeurs. Être dans l’alignement entre nos besoins, nos désirs, changer c’est aussi ne plus avoir les mêmes centres d’intérêts, de faire d’autres activités et avoir d’autres amis. C’est aussi aller dans la nature et ressentir le besoin de solitude. Souvent ce changement fait qu’on se tourne vers la spiritualité, et alors tout prend un sens différent, et on comprend que tout arrive pour une raison. Nous vivons des expériences pour grandir, apprendre, évoluer. Il faut honorer notre parcours, se féliciter des victoires et des progrès qu’on fait. Les moments difficiles sont là pour nous faire prendre conscience de notre force, de notre résilience, et plus que tout pour nous mener à l’amour de soi. Pour conclure, le point le plus important à retenir pour se reconstruire, c’est de savoir se donner du temps. À lire aussi 18 affirmations positives pour attirer le partenaire idéal Laissez un commentaire Commentaire
Il est une question récurrente dans la sensibilisAction au burn-out quel est le profil type ? Est-ce qu’il existe une fiche perso du burn-outé ? Une checklist pour savoir si je suis à risque » ou pas ? Alors oui et non. Il y a des signes qui reviennent souvent, comme la tendance au surinvestissement ou le costume de SuperFection. C’est comme WonderWoman, ça a l’air classe mais en dehors des Comics ce n’est pas tenable à long terme… Il y a des situActions à risque aussi, comme le manque de sens au travail ou les vampires énergétiques un aperçu dans cet article. MAIS n’oublions pas que tu es ton Maître du Jeu il n’y a pas de fatalité. Tu as toujours la possibilité de reprendre les manettes et freiner à temps. C’est tout l’intérêt de la sensibilisAction 😉 Cela dit, pour certains profils il est parfois difficile de freiner à temps. Voire de freiner tout court… Ces cerveaux efferveScients que rien ne peut arrêter. Un profil que je connais bien, pour l’avoir expérimenté… Alors à la question existe-t-il un profil à risque de burn-out ? », sans parler de fatalité, je retiendrais un profil en particulier. Une particularité qui en est de moins en moins une dans cette quête contre le burn-out la zébritude. Un costume rayé difficile à porter dans la jungle du travail… EfferveScience au pays des Zèbres Zèbre, c’est le terme tout mignon et tout rayé que propose Jeanne Siaud-Facchin pour parler des surdoués » ou Hauts Potentiels » dans son livre Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué. Le zèbre, seul équidé que l’homme ne peut pas apprivoiser, et qui se distingue par ses rayures, des rayures très personnelles il n’existe pas deux zèbres ayant les mêmes rayures. Différents, mais uniques 🙂 Alors déjà mise au point non, nous ne sommes pas sur-doués ». Je n’aime pas du tout ce terme. Nous sommes câblés différemment. Câblés pour apprendre, et connecter les idées, en arborescence ça c’est bien, c’est efferveScient. Mais sans filtre c’est plus dur. J’aime dire que penser en mode zébré c’est capter en permanence toutes les infos qui nous entourent, sur une connexion Fibre, mais sans parefeu. C’est-à-dire qu’on est sans cesse assaillis de stimuli. Comme un spamming permanent et sans bouton pause. Ou chaque nouvelle info génère une nouvelle idée, ou une question. Très envahissant. Et vite épuisant. Encore plus quand on essaie de le cacher… ou qu’on l’ignore… Le masque épuisant de la normalité Difficile de parler de zébritude sans parler de faux-self. Le faux-self, c’est un masque de normalité » que les zèbres vont se créer pour cacher leur rayures. Très souvent à l’insu de leur plein gré, parce que les rayures n’auront pas été détectées. Concrètement, c’est chercher à se caler sur les rythme des autres, pour paraître normal ». Un peu comme rouler avec le frein à main en permanence c’est super fatiguant, pas efficace niveau productivité, et pas bon pour la mécanique. Une habitude » qui nous vient souvent de l’école, un mécanisme de défense presque paraître normal. Casser l’image de l’intello, gommer le décalage, essayer de s’intégrer, autant de raisons pour s’effacer. Avec un énorme effet secondaire l’ennui. Parce que le décalage est toujours là. Parce que nos cerveaux fonctionnent vite, très vite. Les conclusions arrivent déjà quand nos collègues sont en phase réflexion. Et nos idées sont souvent beaucoup plus vastes que le problème d’origine… Jeanne Siaud-Facchin parle de faille spatio-temporelle » l’univers sinon rien ! Comme le Doctor dans son Tardis, le zèbre a une vision intemporelle et universelle des problèmes, une vision globale. C’est passionnant, stimulant, mais en entreprise comme à l’école, à part dans certaines structures collaborActives, c’est mal accueilli… alors on se tait. Et on attend. Et on continue de s’ennuyer… C’est comme ça qu’on retrouve des zèbres qui vont finir par s’épuiser d’ennui bienvenue au pays du bore-out. Alors bien sûr parfois c’est trop dur de garder ses idées, trop d’enthousiasme, trop d’envie de contribuer, ou simplement trop d’envie d’avancer et que les réunions se terminent ! 😉 Ou comment aller au devant d’une trilogie de problèmes Si tu donnes ton avis en dehors de ton champ de compétences c’est mal vu pour qui tu te prends ? Si en plus tu empiètes sur le territoire d’un collègue il risque de mal le prendre, façon menace, agression ou remise en question Et quand bien même ton idée géniale plairait, tu risques de la voir se réaliser, et surtout la gérer… Le dernier point peut sembler positif, et pourtant… Nombreux sont les zèbres qui se retrouvent à porter les idées qu’ils ont lancées, d’autant que les zèbres ont un syndrome de l’imposteur tenace qui les pousse à en faire plus, comme pour s’excuser que ce soit facile… Il faut être honnête c’est extrêmement stimulant de voir grandir ses idées, en plus ça ajoute une dose de nouveauté à nos postes, avec de nouvelles choses à apprendre, de nouveaux challenges pour relancer notre motivation. Un vrai remède anti-ennui contre le bore-out ! C’est comme ça qu’au cours de mes différents postes j’ai appris énormément de choses nouvelles compétences, nouvelles techniques, nouveaux outils… Oui, MAIS pour chacun de mes postes, j’ai finis avec 2 à 4 postes à gérer, et c’est humainement impossible. Bienvenue de l’autre côté du miroir le pays du burn-out. Zèbres VS burn-out l’hécatombe Ça semble cynique dit comme ça, mais j’ai cette impression que les zèbres naviguent en étroit équilibre entre le bore-out d’une fausse normalité d’un côté, et le burn-out d’un excès de compétences et d’adaptabilité mal gérées de l’autre. La tendance est tenace, latente, omniprésente dans les communautés de zèbres et de burn-outés Les zèbres sont massivement victimes de l’épidémie de burn-out. Alors non, je n’ai pas de chiffres. Le burn-out non plus à vrai dire, c’est un des problèmes de ce syndrome qui n’est pas une pathologie reconnue… C’est une question que je pose très souvent dans mes interventions de sensibilisAction ou dans les groupes de zèbres, et à chaque fois que j’ai l’occasion d’échanger avec un expert en douance. C’est aussi un témoignage récurrent sur la prise de conscience d’une zébritude tardive. Beaucoup d’adultes à l’époque de Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué 2008 mettaient la lumière sur leurs rayures en découvrant celles de leurs enfants. Aujourd’hui c’est encore le cas bien sûr, mais on trouve aussi un nombre conséquent d’adultes chez qui le burn-out a initié la prise de conscience de leur particularité. Et pour avoir comme tous les zèbres un détecteur à rayures, je croise énormément de profils rayés dans les victimes que je rencontre en réel ou en virtuel, que ce soit dans le groupe des Stress Fighters ou d’autres communautés. Étrangement ou pas, mes coachés aussi se révèlent bien souvent zébrés 😉 Attention, je ne suis pas en train de dire que le pays des burn-outés est exclusivement peuplé de zèbres. C’est faux. Mais il semble que quand une vague de burn-out touche une entreprise, les premiers à tomber sont mes confrères zébrés… Les zèbres, indicActeurs de souffrance La tendance ressort auprès des coachs et thérapeutes spécialisés dans la douance, de certains articles et ouvrages sur la douance, on trouve quelques publications anglophones sur le sujet, des études et mémoires sont en cours, le Festival Eklore a superbement abordé le sujet des zAtypiques en entreprise, les recruteurs spécialisés en profils atypiques l’évoquent les surdoués » sont parmi les premiers contaminés par l’épidémie de Working Dead. Pourquoi ? Parce que nous sommes des détecteurs de tensions. Des indicActeurs de souffrance. Des canaris. Comme ces canaris qu’on envoyait dans les mines pour détecter les coups de grisou dans les mines, ce moment où la tension monte juste avant l’explosion. Cette image est tellement juste, tellement révélActrice de ce qui se passe en entreprise. Avec nos antennes efferveScientes et sans filtre, nous captons les tensions et analysons les problèmes en permanence, souvent en avance, et toujours de façon exacerbée. C’est vite épuisant. Prends ton smartphone. Le modèle grand écran. Et met l’intensité à fond. Tu verras combien la batterie va souffrir pour tenir le rythme… De moi, à retrouver dans mon compte-rendu du Festival Eklore 😉 Une SuperSensibilité qui a aussi du bon, mais qui peut vite nous dépasser… Si les rayures étaient un costume, il aurait une cape Dans chaque zèbre sommeille un Super-Héros qui veut changer le monde 🙂 Avec notre câblage arborescent, chaque idée en entraîne une autre, l’inspirAction est sans fin. Avec bien plus de questions que de réponses, mais toujours cette volonté profonde d’améliorer les choses. Comme je l’expliquais dans ma première virée au pays de la zébritude, celle où je partageais mon expérience, les zèbres ont dans l’entreprise une nouvelle liberté et cette envie d’être utiles. Que ce soient des zèbres identifiés, tendance idéalistes qui veulent mettre à profit leurs super-pouvoirs, ou ceux qui s’ignorent encore mais sont titillés par cette sensation de savoir comment mieux faire, les zèbres sont des innovActeurs qui foncent à 142 à l’heure ! ou 88 miles pour la référence back-to-the-futuresque Il leur manque juste des freins ! Un filtre, cette notion de limites qui leur permettrait de se préserver… Le bouton stop » dont les zébrés rêvent, ou au moins pause », pour ne pas exploser en vol… Parce que les capes c’est dangereux chez les Super-Héros… Surtout que la plupart des zèbres avancent masqués, ne l’oublions pas, et jongler entre notre costume de sauveur et notre masque de normalité demande une débauche d’énergie. Pour me paraphraser Le changement discret, la multitude de projets, les nouvelles missions, les incessantes questions, ce besoin viscéral d’apprendre, d’aider, sans se faire remarquer… le costume est dur à porter… Des particularités à retrouver dans cette table ronde de l’Intelligence Day sur le burn-out que je recommande++ pour aller plus loin La conférence est longue, mais le sujet est vaste et il reviendra sur EfferveScience, c’est certain 😉 On y retrouve notamment Cécile Bost, identifiée zébrée à 42 ans c’est tellement geek !, qui a étudié la Différence et souffrance de l’adulte surdoué, et dresse un portrait efferveScient de nos particularités en début de vidéo. Pour résumer, sa fiche perso du zèbre en entreprise comporte une trilogie de caractéristiques Intensité agilité verbale, humour, grande curiosité, empathie, concentrAction, énergie, challenge, mais aussi cette hyperesthésie envahissante, et l’hypersensibilité associée au niveau émotionnel Complexité intégration de toute information sous toutes ses formes, pensée divergente, esprit critique, créActivité, adaptAction, mais aussi exigence, intransigeance, souci de justice, risques d’éparpillement, d’ennui, de dépression Drive c’est un peu notre énergie de vie, notre motivAction, le feu qui nous anime comme dirait Lyvia, qui nous amène toujours plus loin et attise cette envie de transmettre qui nous anime, avec pour le côté obcur le perfectionnisme, le doute, le manque de confiance en soi, le syndrome de l’imposteur, et une incapacité chronique à lâcher prise… Là encore tout est question d’équilibre, notre trilogie est aussi et surtout une richesse, quand elle est bien dosée et ne bascule pas du côté obscur… Mission préservAction Je le redis il n’y a pas de fatalité. Tu es ton Maître du Jeu. Tu as toujours la possibilité de reprendre les manettes et freiner à temps. Et oui, on peut apprendre à ralentir quand on est zébré, c’est plus dur, c’est mon plus grand combat, mais on peut ! Il y a des outils qui fonctionnent très bien pour mettre sur pause, comme les routines ninja, comme la cohérence cardiaque qui peut être plus accessible pour un zèbre que la méditAction en première approche, comme la thérapie et le coaching pour apprendre à apprivoiser son cerveau efferveScient. Avant ou même après le burn-out. Mais avant ce serait tellement mieux… Car pour rester dans la métaphore animalière, je cite Cécile Bost Le surdoué est un canari… mais c’est aussi un phoenix il va pouvoir rebondir, se retrouver. Cécile Bost, experte en zébritude La plus grande force du zèbre, c’est l’adaptAction ! Oui, le zèbre se reconstruit après un burn-out. Et c’est ce message d’espoir qu’il faut garder en tête. Les zèbres sont nombreux sur les chemins de la reconversion et de l’entrepreneuriat, j’en croise énormément. On peut aussi revoir son rapport au travail pour repartir en entreprise en se préservant, parfois dans la même entreprise, parfois en changeant d’environnement pour repartir sur de nouvelles bases, mais un équilibre est possible ! Comme le dit si joliment Cécile C’est votre attitude et non pas vos aptitudes qui vont déterminer votre altitude. Cécile Bost, experte en zébritude Nos rayures sont une force, quand on sait en jouer, et qu’on oublie la cape aussi 😉 Toujours cette histoire de Maître du Jeu soi et le plaisir au cœur de la sensibilisAction. Et ça s’apprend ! C’est mon combat, mon message. De canari je suis devenue colibris. Et à petits battements d’ailes, je porte cette sensibilisAction, pour aider mes amis zèbres à ne pas se brûler les ailes… En savoir plus faisons équipe ! Découvre mes accompagnements efferveScients & neuroScientigeek
Le burn-out est une étape difficile que beaucoup de personnes seront amenées à vivre au moins une fois dans leur vie. Les premières phases sont très compliquées à vivre et se mettre sur le chemin de la guérison demande bien souvent des efforts considérables. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que cela n’est pas impossible, sinon tu auras du mal à aller de l’avant et à t’en sortir. Lorsque tu commences à guérir, il y a une étape redoutée qui s’impose la reprise du travail. Cela n’est pas quelque chose de simple, mais il est impossible de guérir pleinement sans se replonger dans un univers professionnel. Examinons dans cet article les étapes à suivre pour revenir travailler après un burn-out. Le burn-out le syndrome qui met directement en cause l’univers professionnelLa reprise du travail un moment stressant qui reste indispensable à la guérisonQue faire quand notre travail ne nous convient plus ?Burn-out reprendre le travail et se protéger pour ne pas rechuterQue faire si tu recommences à perdre pied ? Le burn-out le syndrome qui met directement en cause l’univers professionnel Concrètement, la reprise du travail est si difficile car, à la base, le trouble a été causé directement par un univers professionnel. Si tu es déjà renseigné sur le sujet, tu as certainement constaté que cette maladie était généralement la conséquence d’une pression trop forte au sein de son travail. Le phénomène a pris une telle importance que les chiffres avancent que le burn-out pourrait toucher 20% des salariés. La pression au travail n’est pas la seule et unique cause, il ne s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres. Les raisons d’un burn-out peuvent aussi bien être une surcharge de travail trop importante que des horaires trop compliqués à respecter ou bien encore des difficultés à séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle. Cependant, peu importe la cause exacte, c’est l’univers professionnel qui reste à l’origine de ce trouble et c’est cela qui fait que reprendre le travail après de longues semaines d’absence et de travail sur soi peut être presque impensable pour certains. La reprise du travail un moment stressant qui reste indispensable à la guérison Au cours de ta guérison, tu apprendras beaucoup de choses sur toi-même et sur tes relations avec les autres. Le psychologue ou autre thérapeute qui t’accompagnera te proposera un suivi des plus complets afin de pouvoir mettre toutes les clefs entre tes mains pour que tu sois dans une dynamique de guérison. Dans les cas de burn-out, il est quasiment tout le temps conseillé aux patients de se mettre en arrêt de travail afin de pouvoir mettre de la distance avec l’univers qui les a rendus comme ça. Toutefois, cette mise à distance n’est pas définitive et il y aura un moment où le professionnel qui t’accompagne te parlera de reprendre le travail. De nombreuses personnes réagissent mal à cette annonce et rien que l’idée de se replonger dans cet univers professionnel les angoisse au plus haut point. Avoir des craintes et des angoisses est quelque chose de normal. Toutefois, cela ne veut pas dire que vous devez à tout prix reculer ce moment. Le professionnel qui vous accompagne tout au long de votre guérison sera en mesure de déterminer avec vous quel est le moment le plus propice afin que vous vous relanciez. Concrètement, tu dois être conscient que cela peut se faire de façon progressive. Si tu n’es pas prêt, tu ne vas pas reprendre ton travail à temps plein à un rythme frénétique. Le mieux est de s’habituer petit à petit à cette reprise et, au fil des semaines, lorsque tu te sentiras plus à l’aise et en confiance, tu pourras envisager de reprendre le rythme que tu avais avant de faire ton burn-out. Que faire quand notre travail ne nous convient plus ? Dans certains cas, il est possible que l’environnement de travail ne permette pas une reprise. C’est notamment le cas lorsque l’entreprise est considérée comme hostile ». Si le burn-out a été provoqué par de mauvaises conditions de travail ou part une hiérarchie peu compréhensive, il est fort possible que les causes du burn-out soit toujours présentes et qu’elles ne partiront pas. Ce type de situation nécessite bien souvent le changement d’emploi afin de pouvoir se protéger au mieux. Bien entendu, cela sera une chose dont tu discuteras beaucoup avec ton thérapeute si jamais tu te retrouves dans ce cas présent. Généralement, ça sera lui qui sera en mesure de déterminer si l’environnement de travail dans lequel tu t’apprêtes à retourner est dangereux pour toi ou non. Dans le cas où il a été convenu que tu devais te protéger et quitter ton ancien travail, tu devras te mettre en recherche de quelque chose d’autre. Cela peut être simplement un changement d’entreprise ou bien carrément un changement de branche. Le burn-out est également l’occasion pour certains de se lancer dans une toute nouvelle profession afin d’en ressortir pleinement épanouis. Burn-out reprendre le travail et se protéger pour ne pas rechuter Que tu retournes à ton ancien poste ou que tu changes du travail, sache tout de même que tu devras toujours faire preuve de vigilance. En effet, cette période de burn-out t’a rendu fragile et tu n’es pas à l’abri d’une rechute si tu n’es pas vigilant. Tout d’abord, tu pourras utiliser dans ta vie professionnelle tous les conseils que tu auras appris au cours de ta guérison. Par exemple, cela peut être les exercices de respiration que l’on enseigne en sophrologie afin de calmer son état de stress. L’idée est d’avoir toutes les cartes en mains pour ne pas se laisser submerger lorsqu’une situation angoissante se présentera à toi. Afin d’être certain d’être parfaitement préparé, n’hésite pas à évoquer tes interrogations et tes doutes au professionnel qui te suit. S’il y a quelque chose en particulier qui t’angoisses, ton psychologue pourra t’aider à comprendre la source de ton anxiété et à mettre en place les choses nécessaires pour t’aider au mieux. Pour revenir travailler après un burn-out de la façon la plus sereine possible, il est également important que tu puisses faire le deuil » de tes performances passées. Le burn-out t’a changé et tu n’as plus les mêmes capacités qu’avant. En plus de cela, ce sont ces performances qui t’ont amené à craquer alors il est important de les revoir. Après le travail que tu as fait sur toi, il est possible que tes ambitions aient changé et ce n’est pas un drame, bien au contraire. Avant de reprendre le travail, il est important de prendre rendez-vous avec les personnes compétentes dans ton entreprise. Cela sera généralement ton manager ou le directeur des ressources humaines de la société. En effet, ces derniers devront être au courant des évolutions qu’il va peut-être être à faire sur ton poste afin de rentrer dans le processus de guérison. Vous pourrez également évoquer ensemble les choses qui t’ont amené à craquer et qui, de ce fait, doivent être changées pour éviter que tu ne rechutes. Une fois que tu seras de nouveau au travail, tu vas devoir apprendre à te fixer tes propres limites. Cela est d’autant plus simple que, maintenant, tu sais jusqu’où tu peux aller. Tu devras aussi apprendre à dire NON si tu as du mal à le faire ! [highlight]Il est primordial que tu ne laisses pas ton travail envahir de nouveau toute ta vie.[/highlight] Cela passe notamment par des horaires à respecter. Quand tu as fini ta journée, essaye de mettre de la distance avec ton job et focalise-toi sur ta vie personnelle. Pour pouvoir reprendre le travail dans les meilleures conditions, tu dois impérativement arriver à prendre soin de toi car cela te permettra de recharger tes batteries, apprend à être égoïste ! Cela signifie notamment que tu vas devoir te focaliser sur des choses qui te font du bien comme par exemple passer du temps avec tes proches ou bien pratiquer un loisir. Pour recommencer de la meilleure des façons, tu peux faire en sorte de te fixer des petits objectifs. Ces derniers doivent être atteignables. De cette façon, tu pourras ressentir un sentiment de satisfaction certains quand tu les auras atteints. Par la suite, tu pourras augmenter leur importance pour pouvoir réussir quelque chose que tu ne pensais pas pouvoir faire il y a encore quelques mois. Que faire si tu recommences à perdre pied ? Si tu as l’impression que le stress recommence à t’envahir et que tu as peur de rechuter, sache que la meilleure façon que cela n’arrive pas est d’en parler dès que les premiers signes se font sentir. L’avantage que tu as est que tu es déjà passé par là donc tu peux être mieux attentif aux signes précurseurs. Pour pouvoir faire la part des choses, il est essentiel que tu en parles à la personne qui t’as suivi durant toute ta guérison. Pour ce faire, je t’offre mon guide Les 7 techniques à absolument connaître pour éviter le Burn-Out Elle sera la mieux placée pour te dire s’il s’agit d’une petite appréhension ou d’un véritable symptôme à prendre en charge rapidement. Si tu penses que cet article t’a appris quelque chose et qu’il peut aider une personne de ton entourage, alors partage le, MERCI 🙂 Prends soin de toi, niko
je me reconstruit après un burn out