je suis toujours devant mais on ne me voit jamais

Jesais que j'ai ce problème mais je veux absolument m'en sortir, j'ai fait 20 ans de psychanalyse et j'ai toujours ce trouble et je vais peut-être faire une thérapie cognitivo-comportementale peut-être en groupe, Í voir, je ne veux pas finir seule car j'ai énormément Í donner mais je ne sais comment donner. Le problème se situe lÍ Jecrois que c’est l’étape la plus dure 3, mais vous ne serez jamais aimé si vous n’aimez pas d’abord. Je sais que c’est difficile, on rencontre tant d’abrutis dans sa vie ! Mais allez ! Vous et moi ne sommes pas des modèles de perfection non plus, et puis, on est toujours le con de quelqu’un. Alors, il faut lâcher prise, se Ilme reste sept jours de confinement, mais je ne suis plus symptomatique. Sauf que j’ai perdu l’odorat, c’est très bizarre et un peu flippant. Comme un très gros rhume, sauf que je peux Jen'avais jamais une organisation laisser faire une foule aussi indisciplinée. T. Nouvel Album Trésor 15 Novembre 2010: Bienvenue sur forum officiel de Kenza Farah. Connecte toi et rejoins les milliers de fans déjà inscrits. Nouvel Album Trésor 15 Novembre 2010 : Bienvenue sur Kenza-officiel.com le forum officiel de Kenza Jene suis pas fière de moi je regrette toute les minutes mon comportement vis à vis de ma fille je l’ai repris avec moi il ya quelque jour et je ne sais pas comment faire avec elle je l’aime tellement mais j’ai l’impression qu’il y a des barrière entre nous je n’arrive pas à exprimer mon amour j’aime la voir mais j’ai l’impression que 2 jour passer avec elle nonton ip man 4 2021 full movie. Encore moi qui vous parle de plastique! Cette fois-ci, je vous en parle dans le cadre du mois de Juillet Sans Plastique, une initiative mondiale qui encourage la population à diminuer son utilisation de plastique principalement de plastique à usage unique. Cette année, plutôt que de parler des classiques déchets à usages uniques, j’avais envie de vous parler des déchets modernes. C’est quoi les déchets modernes? C’est l’appellation que j’ai décidé de donner aux nouveaux types de déchets que l’on crée depuis les dernières années. Mine de rien, notre mode de vie a beaucoup changé dans les dernières années. La technologie et la pandémie sont probablement les plus grandes raisons de ces changements. Et qui dit de nouvelles habitudes de vie dit de nouveaux déchets. L’achat en ligne Personne n’a pu résister à la folie des commandes en ligne de la dernière année. La pandémie a peut-être accéléré la popularité des fameux achats en ligne, mais cette tendance était déjà bien présente dans la vie de BEAUCOUP de gens. L’achat en ligne, c’est vraiment génial, mais... les boîtes, le rembourrage, les emballages, le transport et l’impossibilité d’acheter en vrac rend les achats en ligne moins intéressants pour l’environnement. Pour chaque commande en ligne, le tout doit être envoyé dans une boîte, une enveloppe cartonnée ou un sac plastique. Dans l’option du carton, la bonne nouvelle est que c'est recyclable, mais il s’agit quand même d’un déchet que l’on aurait pu éviter. Pour tout ce qui est des emballages en plastique, malheureusement, presque tout doit aller directement à la poubelle. Même chose pour le papier bulle » ou toutes autres trucs en plastique pour éviter que les produits se brisent pendant le transport. ANECDOTE Chez Flowerink, nous essayons souvent de réutiliser les boîtes que nous recevons pour envoyer nos propres commandes. Par contre, ces boîtes ne sont pas suffisantes et nous devons quand même acheter des boîtes pour envoyer toutes les commandes. Une fois, nous avons reçu une boîte, pleine de boîtes en s’entend, rien de trop fragile. Mais... la boîte de boîtes était PLEINE À REBORD de bulles en plastique pour éviter que le tout bouge. Pourquoi ne pas avoir choisi une boîte plus petite ou simplement attaché les boîtes ensemble considérant que les items n’étaient pas fragiles? Suite à cette anecdote, nous prenons toujours soin d’écrire à ce fournisseur d’éviter le suremballage et le plastique dans nos commandes. Ils sont très respectueux de nos demandes et nous n’avons plus jamais reçu une boîte de boîtes protégées de plastique! On vous invite à faire de même lors de vos commandes en ligne que ce soit un petit commerce de quartier ou une commande Amazon. Il n’y a pas de solution miracle et je ne suis pas en train de vous dire de ne plus jamais commander en ligne. Maiiiiis, il est possible d’éviter les commandes en ligne qui sont inutiles ou de limiter nos commandes, par exemple à deux par mois, en ajoutant une mention concernant le suremballage. Pas si mal, non? Le take-out Ahhh, le take-out. L’une de mes plus grandes passions. Surtout depuis la dernière année, les commandes pour emportées et/où les livraisons de nourriture sont de plus en plus communes. Je ne vous apprends rien si je vous dis que... ça crée des déchets plastiques. Comment manger pour emporter ou faire livrer de la nourriture sans terminer le repas avec des tonnes de plastique à jeter à la poubelle? Premièrement, il peut être ingénieux de choisir son restaurant en conséquent du type d’emballage. Si on compare, par exemple, une livraison de pizzas VS une livraison de mets chinois. Pizza deux pizzas moyennes, une moyenne frite et deux canettes de boissons gazeuses Quelques emballages en papier recyclables Boîtes de pizza recyclables ou compostables Canettes consignables Mets Chinois combo de soupe, rouleaux impériaux, riz, poulet général tao... Quelques emballages en papier recyclables Souvent des contenants en styromousse pour la soupe, le riz, etc. poubelle, si les contenants sont en plastiques, parfois recyclage Petits contenants plastique de sauce poubelle ou recyclage Sachet de sauce soja poubelle Commande souvent envoyée dans des sacs en plastique poubelle si souillés Désolé si je vous ai creusé l’appétit !!! En regardant ces deux exemples, on voit rapidement une différence majeure en termes de déchets. L’idée n’est pas de regarder simplement la quantité, mais aussi de réfléchir à la façon dont on doit se débarrasser de tous ces déchets. Dans l’optique où tous les emballages sont compostables, c’est génial! Même s’il y en a que quelques-uns, mais qu’ils doivent tous aller à la poubelle, ce n’est pas mieux! Bref, le take-out, c’est vraiment correct! Mais on peut parfois faire quelques modifications pour rendre le tout un peu plus vert. Voici quelques conseils en rafale Spécifiez que vous ne souhaitez pas avoir d’ustensiles et/ou d’essuie-tout avec votre commande; Spécifiez que vous n’avez pas besoin de condiments exemple sauce soja, ketchup, mayonnaise si vous en avez déjà à la maison; Si vous commandez un breuvage, essayez d’opter pour quelque chose en cannette qui sera consignable ou optez pour ce que vous avez à la maison; Si vous faites livrer de la nourriture au bureau, assurez-vous de garder des ustensiles propres sur place pour l’occasion. Le grand come-back du plastique à usage unique Juste au moment où on pensait que la guerre contre le plastique à usage unique allait bon train, la pandémie nous a fait faire quelques pas en arrière. Ne vous en faites pas, il n’est pas trop tard pour reprendre nos bonnes habitudes et rejeter le plastique à usage unique du revers de la main. Voici quelques trucs pour reprendre l’habitude d’éviter le plastique à usage unique en temps de pandémie Visitez les cafés qui acceptent les tasses réutilisables la plupart ont recommencé à le faire; Évitez les commerces et épiceries qui refusent les sacs réutilisables. Trouvez un commerce en vrac près de chez vous qui acceptent les contenants réutilisables en tout temps; Toujours utiliser un masque réutilisable/lavable lorsque possible; Remplir vos petites bouteilles portatives de désinfectants pour les mains en vrac ou d’une grande bouteille; Et telllllement plus. Finalement, essayez de reprendre les bonnes habitudes que vous aviez mis en place avant la pandémie! Votre défi suite à la lecture de cet article... ce n’est pas de supprimer tous les déchets plastiques de votre vie ; Je vous demande plutôt de faire une mini analyse et de vous demander De quel déchet plastique pourrais-je me défaire facilement? » Essayez d’opter pour quelques astuces qui sont faciles à appliquer dans votre mode de vie actuel. Sur ce, bon mois de Juillet Sans Plastique à tous, Bien souvent, on se voit plus affligée de disgrâces qu’on ne l’est. Entre l’idée que l’on se fait de soi et la réalité, il y a un fossé difficile à franchir. Décryptage de nos avec une psychothérapeute, Michèle FreudNous vivons et nous mourrons demain sans savoir qu'un voile trompé, imbibé d'amour et de haine, a toujours faussé la perception de notre corps », écrit le psychanalyste Juan David Nasio*. Comment se réconcilier avec ce double déformé qui nous échappe ? Comment accepter et aimer son image sans en devenir esclave ? Nous avons demandé à la psychothérapeute Michèle Freud**, qui travaille depuis plus de vingt-cinq ans sur la réconciliation entre le corps et l'esprit, de décoder pour nous cinq témoignages de femmes en quête d'une meilleure image d'elles-mêmes. * Auteur du Corps et son image, éd. Payot. ** Auteur de Mincir et se réconcilier avec soi ; de Réconcilier l'âmeet le corps ; et de Réconcilier l'âme et le corps, 40 exercices facilesde sophrologie, éd. Albin Michel."J'ai minci mais je me vois toujours grosse""J'ai minci, mais je me vois toujours grosse" Lili, 34 ans J'ai été une petite fille rondelette et une ado plutôt boulotte. Mon poids a toujours été un problème. A la suite d'un long régime, j'ai perdu 12 kilos, j'ai changé totalement ma garde-robe. Selon mon entourage, je suis une autre, les hommes me regardent et cela me fait tout drôle, mais je me vois encore ronde, voire grosse. Comme si ma vraie silhouette n'était pas celle qui me fait face dans le miroir. Je ne suis pas encore complètement à l'aise. »Ce qui est en jeu Comment être soi dans un nouveau corps Lili se demande qui suis-je vraiment, moi, telle que je suis aujourd'hui ou telle que j'étais hier ? Manifestement, elle ne parvient pas à habiter sa nouvelle anatomie. Notre physique est la synthèse de nos expériences émotionnelles. Il est notre mémoire la plus profonde et traduit métaphoriquement l'état de notre être. L'image n'est que le reflet de ce qui se passe dans notre tête, c'est une sorte de représentation de amorcer le changement Pour l'aider à apprivoiser son corps, je suggère que, chaque jour, Lili se masse avec de la crème en prêtant attention à ce qu'elle ressent, physiquement et émotionnellement, en se regardant dans le miroir pour associer image et ressenti. Des pratiques comme la sophrologie, la danse, le tai-chi... pourront l'aider car elles permettent de se recentrer sur soi, de renforcer le sentiment d'exister dans sa chair comme dans sa tête. Elles réconcilient l'image et les sens, et freinent la tendance à l'autodépréciation. Car si le corps nous procure des sensations physiques agréables aisance, souplesse, mobilité, confort, plaisir, on éprouve nécessairement de la gratitude envers lui. "Je ne me suis jamais plu""Je ne me suis jamais plu" Isabelle , 44 ans Quand je regarde des photos de moi à 20 ans, je me souviens que je n'avais aucune conscience de ma beauté. A cette époque, j'étais à la fois peu sûre de moi et très agressive. Aujourd'hui, je suis plus en paix, mais je ne me plais toujours pas. J'ai eu des enfants, ma silhouette s'est alourdie, ma peau est moins ferme... Finalement, on n'est jamais content de soi.» Ce qui est en jeu La dissociation entre le corps et le mental Certaines personnes se jugent avec une extrême sévérité. Elles ne sont ni assez minces, ni assez jolies, ni assez élégantes. Cette exigence excessive prend souvent racine dans l'enfance. Faute d'un regard rassurant et valorisant sur elles, elles passent leur temps à comptabiliser ce qui leur fait défaut, car elles ont, à leur insu, installé en elles un impitoyable juge amorcer le changement Il s'agit de ne plus se fixer des objectifs irréalisables et de faire taire ce juge intérieur. Pour vivre en harmonie avec son corps, il faut prendre conscience de tout ce que nous lui devons je conseillerais à Isabelle de dresser la liste de tout ce qu'il lui a apporté de bon - aimer, savourer un repas, contempler la nature... Puis, je lui proposerais de s'interroger sur ce dont il a besoin, pour lui offrir chaque jour une attention particulière un soin, du repos, une activité physique, des caresses, etc. Ainsi, on apprend à vivre son corps de l'intérieur au lieu de le juger et de l'évaluer comme un objet. Etre un corps et avoir un corps sont deux choses bien différentes"Je me vois avec les yeux de ma mère""Je me vois avec les yeux de ma mère" Marion , 35 ans Quand j'essaie un vêtement, j'entends les réflexions de ma mère "Trop moulant, trop ordinaire, tu n'es pas assez grande, pas assez fine", etc. Ma mère était très belle, très mince. Pour m'affirmer et échapper aux comparaisons, j'ai pris le contre-pied look nature, sportif, et cela m'a convenu pendant des j'aimerais me sentir plus femme, plus désirable, mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je me vois toujours avec ses yeux...»Ce qui est en jeu L'ambivalence des sentiments Marion est tiraillée entre le désir de combler sa mère en incarnant son idéal et celui de s'en libérer pour vivre sa féminité de manière singulière. Il est très difficile de se défaire d'un regard parental sévère, ou vécu comme tel, et de l'idéal élevé qu'il impose, comme il est difficile de rivaliser avec une mère parfaite ». Celle auprès de laquelle on se fait toute petite, invisible, pour qu'elle puisse conserver son rôle de reine ».Comment amorcer le changement Dès que l'autocritique jaillit, il faut se poser la question qui parle, est-ce moi ou est-ce la voix de ma mère ? Impossible de se libérer sans effectuer ce tri. Puis, Marion devrait se demander ce qu'elle souhaite vraiment. Si elle n'y parvient pas seule, un thérapeute pourra l'aider à restaurer une image de soi qui a été trop mise à mal. Ce soutien lui permettra de se connecter à ses ressources intérieures pour qu'elle découvre ses points forts et sa singularité. Je lui demanderais de choisir ses vêtements avec soin, de se centrer sur son allure, sur sa manière d'être et de réfléchir à ce que signifie pour elle être plus femme ». C'est en revenant à elle, à ce qu'elle désire et aime qu'elle pourra devenir l'auteur exclusif et épanoui du scénario de sa vie. "Je ne crois pas aux compliments qu'on me fait""Je ne crois pas aux compliments qu'on me fait" Aline, 42 ans Je trouve mon nez trop fort, mes yeux trop petits, le bas de mon corps trop lourd. Je n'ai jamais cru aux compliments qu'on me faisait. J'ai rencontré un homme voilà six mois, il me regarde avec désir et ne tarit pas de louanges. J'aimerais le croire, mais je n'y arrive pas, il faut dire que pas une fois dans mon enfance ou dans mon adolescence, je n'en ai reçu de la part de mon père ou de ma mère...»Ce qui est en jeu L'absence de reconnaissance L'image que nous avons de notre corps est déterminée par la façon dont nous avons été aimés et valorisés durant l'enfance. Les critiques dont on accable notre visage ou notre silhouette révèlent des problèmes d'identité non résolus plutôt que de réelles disgrâces physiques. L'image que nous avons de nous-même est façonnée par nos idéaux, nos attentes, par des paroles, des gestes, des regards aimants ou distants. Si l'expérience a été négative, nous devrons apprendre, à l'âge adulte, à nous accepter, à nous aimer, pour modifier l'image de notre amorcer le changement En comprenant que si l'on ne peut changer le passé, nous avons la possibilité, en revanche, de modifier le regard que l'on porte sur lui. Nous pouvons trouver à l'âge adulte ce dont nous avons manqué enfant. Aline a visiblement souffert d'absence d'une autorisation à s'aimer. Pour combler ce manque, elle pourrait prendre l'habitude de se faire des compliments elle acceptera ensuite mieux ceux des autres, de formuler des phrases positives à son égard, cela l'aiderait à devenir plus bienveillante envers elle-même. Elle doit apprendre à se traiter avec douceur. Il suffit souvent de petits riens pour opérer de grands changements consacrer chaque jour un peu de temps à la respiration consciente inspirer, puis expirer en portant une attention pleine et entière au souffle, prendre un peu de recul pour regarder, toucher, humer, goûter, écouter, en se concentrant sur un seul sens à la fois, s'offrir des petits plaisirs - un bain parfumé, une séance de maquillage, un vêtement de qualité... Tout cela contribue à faire la paix avec soi et avec son passé. "Je me trouve fade""Je me trouve fade" Sophie, 33 ansJe peux me décrire mince, taille moyenne, yeux noisette, cheveux châtain clair mi-longs, traits réguliers... mais je n'ai pas une image précise de mon apparence. Je me trouve fade, presque invisible. Une amie m'a dit une fois "Tu es jolie, mais tu ne le sais pas." Ce que je sais, c'est que j'aimerais être plus affirmée, plus visible dans mon apparence...»Ce qui est en jeu La fragilité de l'identité La conscience de soi se construit dans les échanges physiques et émotionnels entre la mère et son enfant. Ce sont les caresses, les massages, les regards, les baisers, les mots maternels qui fondent notre sentiment d'exister, puis d'être un individu singulier. Lorsque l'échange est faible ou vécu comme tel, l'enfant risque de se sentir incomplet, flou, indéfini. Cette fragilité d'identité peut donner l'impression de ne pas être propriétaire de son corps. Il est possible que la sensation d' invisibilité » de Sophie provienne d'une carence datant de l' amorcer le changement Je suggérerais à Sophie de mettre des photos d'elle dans sa maison pour commencer à se voir. Je lui conseillerais de porter des vêtements colorés, visibles », de choisir un parfum très personnel », mais aussi de s'accorder des attentions régulières, comme se masser quotidiennement devant un miroir. Les massages, ainsi que les soins de kinésithérapie ou de balnéothérapie, sont très efficaces pour se réapproprier et valoriser un corps trop souvent négligé. En outre, ils procurent un véritable bien être physique et émotionnel. Certaines activités comme le théâtre, la danse ou l'expression corporelle peuvent aider à l'affirmation de soi, à l'émergence d'une nouvelle conscience de ses ressources et de ses talents. Elles permettent aussi au corps d'exprimer des émotions MAZELIN SALVI Quand Ircilia Desroix rentre chez elle cet après-midi-là, elle n’a pas le temps d’aller voir son fils, Quentin, dans sa chambre."J’avais un rendez-vous important, je suis seulement passée à la maison en coup de vent ; je me suis dit qu’on aurait bien tout le temps de se voir le lendemain." 24 heures après, c’est à la porte d’entrée que deux policiers viendront frapper. – "Bonjour madame Desroix. Est-ce que l’on peut entrer ?" "J’ai d’abord pensé à une enquête de voisinage. Mais très vite, ils m’ont demandé si j’avais un fils qui s’appelait Quentin Desroix. J’ai dit “allez, c’est bon, j’ai compris”. J’ai compris. Je leur ai dit que s’ils étaient là, c’est qu’il y avait eu un accident. Ils m’ont dit oui. J’ai demandé si Quentin était mort." – "Oui, madame." Nous sommes le 24 mai 2022, il est 18 heures. Deux heures plus tôt, Quentin, 21 ans, a été percuté de plein fouet par un automobiliste alors qu’il roulait au guidon de sa moto, à Saint-Cyr-en-Val. Un rassemblement en hommage à Quentin Desroix, un motard tué à Saint-Cyr-en-Val, se prépare pour le 24 septembre, à Orléans "Mon fils est mort, tout seul, dans un fossé" Sous la violence du choc, le jeune homme, qui était en chemin pour aller retrouver ses enfants, âgés de 2 et 4 ans, a sans doute été tué sur le coup. "Mon fils est mort, tout seul, dans un fossé." Ces jours, ces semaines qui ont suivi jusqu’au procès, Ircilia Desroix a la volonté de les raconter. Son témoignage est évidemment celui de la douleur d’une mère. Mais aussi d’une entrée, brutale, dans l’arène judiciaire. Et du courage qu’il faut pour ne rien lâcher. "Mais avant de savoir tout ça, justement, on ne sait rien." "On ne me dit même pas où son corps a été emmené" Les conditions particulières des "homicides involontaires", ces drames de la route où la justice doit se prononcer sur la responsabilité des personnes impliquées, dressent autour des investigations les digues du secret. Alors pendant plusieurs jours, Ircilia Desroix ne saura rien, ou peu, des circonstances dans lesquelles Quentin est mort. "C’est bien simple après la venue des policiers le soir même, personne ne m’appelle, c’est moi qui contacte la gendarmerie alors en charge de l’enquête, NDLR. Là, on me parle seulement d’un “choc frontal”. Je ne sais pas si mon fils est responsable, je ne sais pas combien de personnes sont impliquées, on ne me dit même pas où son corps a été emmené." Des réponses, Ircilia Desroix finira bien par en obtenir le soir même. "Par les médias. J’apprends que le jeune homme qui a percuté Quentin s’en est tiré. Le lendemain, j’apprendrai, toujours par les médias, qu'il conduisait sans permis, et alcoolisé. Et c’est à peu près tout jusqu’au premier procès." Il se déroule une vingtaine de jours après. Mais en attendant, il faut bien tenter de "se raccrocher". "À tout ce qu’on peut." Des "petits morceaux de Quentin" "Quelques jours après l’accident, je me suis rendue sur les lieux. Puisque l’on ne me disait rien, j’avais besoin de voir, de comprendre. J’ai ramassé des petits morceaux de plastique, ceux des véhicules accidentés, comme si c’étaient des petits “morceaux de Quentin” mais au final, c’était terrible car je ne savais pas à quoi ils appartenaient à la moto de mon fils, ou à la voiture de celui qui l’a tué ?" Parce qu’ils contournent les obstacles, Ircilia Desroix et ses proches parviennent à savoir dans quelle morgue le jeune homme a été emmené. Mais les pompes funèbres sont claires personne ne pourra voir le corps de Quentin, placé sous scellés judiciaires. "Mais ils acceptent tout de même que l’on vienne se recueillir." Trouver la morgue et se recueillir Alors tous les soirs, Ircilia Desroix ira s’asseoir sur le bitume à l’extérieur des bâtiments, contre le mur derrière lequel repose Quentin. Des "secondes d’apaisement" au milieu de la nuit "Je fermais les yeux, et je savais qu’il était là, tout près. Tout ce que je voulais, c’était lui transmettre de l’amour, le rassurer. Je savais qu’on allait prendre son corps, déjà très abîmé dans l’accident, pour l’ouvrir, encore. Je voulais juste être là pour lui." Entre l’autopsie pratiquée début juin, la levée des scellés... Ircilia Desroix ne pourra voir le corps de son fils qu’au terme de dix-huit jours. Une attente "interminable" rendant les prémices du deuil impossibles. "Jusqu'au dernier moment, on espère que ce n'est pas lui." Puis voir, c'est constater. Ce corps meurtri, abîmé. "Le jour de l'enterrement, j'ai voulu lui mettre son bandeau préféré ; c'est là que j'ai senti que sa nuque était brisée." Alcoolisé, positif aux stupéfiants, sans permis... Le 13 juin, le procès de l’automobiliste qui a percuté Quentin s’ouvre devant le tribunal judiciaire d’Orléans. Matéo Botella, 19 ans, est renvoyé devant la justice pour "homicide involontaire". "Et là, c’est simple on se prend des claques." La première, ce sont les juges qui, malgré eux, la donnent en premier, en énumérant les infractions reprochées à Matéo. Le jeune homme était alcoolisé 0,8 gr le jour de l’accident, positif aux stupéfiants, son permis avait été annulé quelques mois plus tôt pour conduite sous stupéfiants, et il était sur son téléphone portable au moment du choc. "Mais tout ça, on le découvre plus ou moins dans le détail puisque notre avocat, qui ne m’a rencontrée qu’une seule fois puis a été peu joignable jusqu’au procès, ne m’a jamais donné la possibilité de consulter le dossier d’enquête." La défense parle "d'une ânerie" Claque, encore, quand l’avocate de Matéo qualifie les actes de son client "d’âneries". Le coup de grâce est donné à la fin. Comme il manque des pièces au dossier, le procès est reporté. Dans l’attente de ce dernier, Matéo Botella ne va pas en prison mais reste libre sous contrôle judiciaire, mesure sous laquelle il avait été placé après l'accident, à l'issue de sa garde à vue. "Pour les proches, c'est forcément quelque chose de difficile à accepter. Comment expliquer que l’automobiliste qui a tué mon fils, bien que récidiviste et ayant cumulé toutes les infractions possibles, n'aille pas en prison, et n'ira d'ailleurs peut-être jamais ?" "Ce procès, je l’ai vécu comme si tout le monde s’était organisé pour sauver Matéo, lui éviter la détention car il a fait “une ânerie”. Matéo, il ne fallait pas qu'il se retrouve entre les quatre murs d'une prison, pendant que mon fils, dont on était en train de préparer les funérailles, n'avait d'autre choix, lui, que de finir entre quatre planches." La suite est d’abord celle d’un "effondrement". "On a pris le temps d’enterrer Quentin puis, le 22 juin, j’ai relancé, encore une fois, mon avocat. J’avais besoin de faire le point sur le dossier et le premier procès, que l’on m’explique ce qu’il s’était passé. Encore une fois, il n’est pas joignable mais sa secrétaire me donne un rendez-vous… pour le 5 juillet !" "Et alors là, je m’effondre. Je me dis que ce n’est pas possible, que je ne vais jamais y arriver." Et que ce qui s'est produit au premier procès se reproduira inéluctablement au second. Nous sommes à moins d’un mois de l'échéance et, ce soir-là, Ircilia Desroix abandonne "je décide que je n’irai pas ; à quoi est-ce que ça sert, de toute façon ?" "Nous étions arrivés comme des agneaux" "Le lendemain, je remonte la pente. Je me dis que je dois le faire pour Quentin. Mon fils n’a pas fait de bêtise ; lui était en règle, portait ses équipements moto, son casque... il avait toute la légitimité d’être là ce jour-là. Alors avec mes proches, on a resserré les rangs." Et Ircilia Desroix reprend au commencement. "J’ai changé d’avocat. En soi, on ne l’a pas vu beaucoup plus que le premier mais lui nous a écoutés et a répondu à toutes nos questions. Et il nous a montré le dossier d’enquête. Au premier procès, nous étions arrivés comme des agneaux." Ce ne sera pas le cas au second. "Vous allez voir, on va y arriver" Le 21 juillet, la salle d’audience n°4 du palais de justice d’Orléans est pleine à craquer. Les proches de Quentin sont une quarantaine à être là. "On a mobilisé tout le monde." Tous portent des T-shirt avec une photo du jeune homme, Ircilia Desroix est venue avec un portrait. L’avocat de la famille, maître Proust, qui préfère préparer chacun à l’idée d’une peine de prison avec sursis, est "reboosté". "Je lui ai dit si si, vous allez voir, on va y arriver." Les proches de Quentin portaient un T-shirt. Pas "la vengeance, mais la justice" Au cours d’une prise de parole puissante, Ircilia Desroix va parler de ce fils qu’elle "représente aujourd’hui, car lui ne peut plus se représenter". Ce "papillon", comme elle le surnomme, devenu "papa très jeune", qui s’apprêtait à reprendre ses études et débuter une formation dans l’audiovisuel. "Et puis j’ai raconté. J’ai raconté comment ça se passe pour nous, les “familles de victimes”." Les proches de Quentin avaient fait le déplacement avec un portrait du jeune homme. "Je n'attaque personne" Vers 18 heures, le délibéré tombe Matéo Botella, qui a présenté ses excuses lors du procès, est condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme. Une victoire pour la famille Desroix, "mais attention", prévient et insiste la mère de Quentin. "Témoigner de notre douleur, de l'errance dans laquelle nous nous sommes retrouvés, est pour nous une façon de sensibiliser. Je n'attaque personne gendarmes, avocats, juges ou procureur... chacun a fait son métier. Je dénonce un système, dans l'espoir qu'il puisse peut-être être un peu amélioré." "Pour mon fils, je n’ai jamais réclamé la vengeance, mais la justice. Je n’ai jamais souhaité que Matéo paye, mais qu’il soit puni. Aucune peine, 20 ans, 30 ans... n'aurait évidemment été susceptible de me ramener Quentin." "Mais je voulais au moins que Matéo soit condamné à de la prison ferme. Si ça n’avait pas été le cas, c’est comme si on m’avait dit que la vie de Quentin ne valait rien." Sarah Bourletias l'essentiel La Maison Habiague vend des ustensiles de cuisine de qualité professionnelle depuis 1864 à Toulouse. La cinquième génération est aux commandes de la boutique. La famille porte un regard unique sur l'évolution des Français et de la cuisine. Des casseroles, des couteaux, des rappes à fromage, des saladiers, des robots multifonctions... En pénétrant dans la maison Habiague, vous rentrez dans une caverne d'Ali Baba de la cuisine. 17 000 références du sol au plafond, sur deux étages, avec une multitude de rayons, en plein cœur de Toulouse dans la très commerçante rue Alsace-Lorraine. Philippe y est vendeur depuis 1982. Aujourd'hui, le spécialiste de l'immense rayon couteaux, notamment les couteaux japonais, c'est lui. Pour lui qui a appris le métier sur le tas, pas question de vendre un produit qu'il ne connaît pas. "Nous avons reçu un nouveau blender, j'ai pu le tester chez moi pendant trois mois. Si on ne connaît pas un produit, on ne peut pas en parler correctement au client". Alors que sa patronne s'affaire dans un rayon, il sourit. "Julie, je l'ai connue bébé". La cinquième génération aux commandes Aux manettes depuis 2020, Julie de Bellissen, 37 ans, n'était pourtant pas destinée à reprendre l'affaire. Ce n'est qu'après avoir entamé ses études de droit que la jeune héritière a décidé de poursuivre la tradition familiale . "Petite, je venais ici les après-midi avec mon grand-père. Je me sens bien ici". Julie est la cinquième génération à diriger le magasin. La riche histoire familiale commence en 1864. Léopold Habiague travaille alors chez "Buisson" et reprend la quincaillerie. Son fils Marcel Habiague lui succède en 1925. Les ustensiles de cuisine font leur apparition dans les années 30. En 1955, le gendre Georges de Bellissen prend les commandes mais conserve le nom Habiague. Puis il passe la main à son fils François, le père de Julie, en 1985. Toujours à la même adresse. François de Bellissen se souvient. "Dans les années 80, il n'y avait plus grand monde. Le centre-ville de Toulouse se vidait peu à peu, tout partait en périphérie. On ne vendait plus. Les quincailleries fermaient les unes après les autres. Ça allait très, très mal. Aujourd'hui les banques ne nous suivraient plus". En 1992, il prend une décision radicale arrêter la quincaillerie. "J'ai décidé de développer la partie culinaire". Les petits ustensiles de cuisine, le petit électroménager, la coutellerie garnissent les rayons. Au début des années 90, les premières plaques à induction arrivent et coûtent encore très cher. "C'est un créneau qu'on a pris certainement parmi les premiers". "Les émissions culinaires ont redonné le goût de cuisiner. Les hommes se sont mis à cuisiner de plus en plus". Au début des années 2010, les émissions culinaires se développent à la télé. "MasterChef" ou "Top Chef" donnent envie aux téléspectateurs de se re mettre en cuisine. Et Habiague surfe sur la vague. Des produits comme une râpe microplane, une mandoline ou un rouleau à pâtisserie en bambou partent comme des petits pains. "On était plutôt avant-gardistes sur des produits, on vendait ces produits avant les autres", explique François de Bellissen. Pendant le confinement en 2020, lorsque des millions de Français étaient bloqués, l'émission de Cyril Lignac "Tous en cuisine" a relancé l'intérêt pour la cuisine. "Les gens savent qu'on a du choix et qu'on a un gros stock", explique François de Bellissen. Pour faire son marché, il a longtemps fréquenté des salons spécialisés à Paris et à Francfort. "On voit les tendances". Les clients ne s'y trompent pas. Sylvie vient chercher un petit couteau. Elle ne veut pas de manche en plastique, uniquement du bois. Philippe, le vendeur aux quarante années d'expérience, la conseille. "On trouve tout ce qu'il faut pour la cuisine de tous les jours. Mes grands-parents venaient déjà ici", confie-t-elle. Christine et Jean-Pierre ont besoin d'un économe. "Quand on veut de la qualité, on vient ici. On vient pour un objet, on repart souvent avec plusieurs !", avoue avec malice la retraitée. Les ustensiles du quotidien restent les articles les plus populaires. Les derniers produits à la mode ? Les bocaux en verre, la mise sous vide pour mieux conserver les aliments ou encore une casserole pour cuisiner à basse température. Farouchement indépendant S'installer dans un centre commercial ? Habiague n'en a jamais eu envie. Ouvrir d'autres boutiques ? L'enseigne a une participation dans un magasin de Bordeaux. En revanche, Habiague a toujours voulu rester indépendant même si elle a rejoint le groupement de commerçants "Le comptoir culinaire". Sur ses prix, François de Bellissen explique "respecter les prix recommandés tant que possible". Avec une boutique en ligne depuis dix ans, et riche de ses huit salariés, Habiague a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 million d'euros l'an dernier. Preuve que les Toulousaines et les Toulousains aiment bien cuisiner. classée dans devinettes Je suis toujours devant tout le monde, mais personne ne peut me voir. Qui suis-je ? > solution Suggestions liées à cette énigme Nature Je cours toute la journée mais je ne sais pas marcher. J'ai une bouche mais je ne peux pas parler. Qui suis-je ? solution À deviner Je ne suis pas humain. J'ai deux jambes, mais je ne marche pas. Qui suis-je ? solution facile je suis noir, je deviens rouge, et je finis blanc... solution bizarre Qu'est-ce qui a 6 pattes et qui marche sur la tête ? solution Inséparable Je suis mais je n'existe pas, tantôt longue, tantôt courte, je ne vous lache pas d'une semelle, qui suis-je ? solution Regret Ma barbe pousse avant mes dents. Qui suis-je ? solution Le chiffre mystérieux Je suis un chiffre à la fois supérieur et inférieur aux autres nombres. Qui suis-je ? solution Etrange déclaration Pour me respecter, il faut me donner. Pour me donner, il faut m'avoir. Qui suis-je ? solution Le corps Un homme reçoit un appel au travail, l'informant que sa femme a été tuée. La police lui demande de venir identifier le corps. L'homme monte dans sa voiture et se rend sur la scène du crime où il est arrêté pour meurtre. Pourquoi ? solution Loin, très loin... Je suis partout, mais on ne peut jamais m'atteindre. Qui suis-je? solution

je suis toujours devant mais on ne me voit jamais