je ne sais pas ce que je suis

Jene suis troublé que par des événements graves J’ai du mal à comprendre quand mes amis(ies) sont heureux(ses) Je repousse vivement tout ce qui vient me déranger dans une occupation à laquelle je me consacre Je saute sur toutes les occasions, même celles qui ne m'intéressent pas particulièrement: Souvent, je me sens triste quand je regarde des choses ou des films tristes: Maisà aucun moment vous ne direz à votre interlocuteur « je suis une conscience ». Pourtant, c’est le cas. Mais si on ne le fait pas, c’est parce qu’on du mal à percevoir la complexité de notre « je », autrement dit, on ne sait pas vraiment ce qui constitue notre « moi » Oubien: "Je sais que ça t'agace, moi même je l'étais quand ma mère me faisait ces réflexions, je ne suis pas parfaite, mais j'ai besoin que tu participes plus à la vie de la maison". Quevous soyez une mère fantastique, une travailleuse acharnée ou que vous atteigniez vos objectifs, vous pouvez être sûre que vos efforts ne passent pas inaperçus auprès de l’homme amoureux. Alors quand il vous dit, c’est sa façon de dire: « Je t’aime ». Jene sais pas. Je suis lasse de tout ça. Je ne veux pas vous inquiéter. Je dis ça mais je ne sais pas si vous vous souciez de moi. Tant pis, dans le doute je continuerais de porter ce masque, j'essayerais de ne pas crouler. ***** La situation s'arrange je crois. Ma tristesse n'est pas partie. Peut-être est-elle ancrée en moi. Toujours est-il que je ne m'en défait pas. Je suis prise au nonton ip man 4 2021 full movie. Bonsoir Aska, j'espérais que tu ne sois pas "timide"... ! je le suis moi-même, donc, en effet, c'est difficile d'aller vers les autres ou d'aller à la rencontre de nouvelles choses_ ce que je voulais dire par "expérience". Est-ce que tu as entrepris un travail sur cette timidité ? Si tu ne traites pas avant tout cette anxiété sociale, tu n'iras pas très loin. Cela gène trop au quotidien, comme tu le sais. Il y a deux ans, j'étais exactement à ta place. j'étais en fin d'année scolaire au lycée et l'angoisse était si forte que j'ai planté mes oraux... parce que je n'étais pas préparée à cette épreuve. Alors, ce que je te conseille, pour les examens, si tu as des oraux, demande à quelqu'un de confiance de te mettre en situation. C'est très difficile mais si tu le fais souvent, la tension baissera. Mais sans motivation, je sais, c'est bien pire. Est-ce que tu ne peux pas... essayer de t'évader grâce à certaines matières qui te plaisent ? j'avais des cours de dessins et de littérature; je m'y plongais comme dans une passion, sans faire réellement attention au contenu du cours, je voyais dans les tableaux et les livres, ce que je voulais y voir. De cette manière, tu prends du plaisir, donc tu oublies la douleur. Mais je pense que le vide que tu ressens et la timidite viennent d'un même facteur. Reste à le déterminer... Et je pense vraiment que tu devrais voir quelqu'un qui pourra t'aider car progresser seul est très difficile, surtout quand on ne croit pas en soi. As-tu une idée d'où cela peut venir ? Quand ça a commencé ? Si tu entreprends un suivi, d'abord, tu feras "connaissance" avec le ou la professionnelle; tu verras s'il te correspond. Ensuite généralement, pour ce type d'anxiété, on procède par petits objectifs. Tu devras prendre en compte toutes les choses qui te sont difficiles en les plaçant sur une échelle de difficultés. Petit à petit, tu graviras les échelons, et tu parviendras à dépasser ta timidité. Cela passe par la gestion du stress. Est-ce que tu sais comment t'y prendre ? je peux te donner de petits trucs très simples, si tu veux. Puis... il faudra combler le vide social. Tu sauras quand le combler, il y a un déclic; tu sentiras que tu peux prendre des risques, parce que tu sauras négliger ta peur; l'objectif aura plus d'importance. Mais tu peux y parvenir. je t'explique tout cela, parce que je sais qu'un premier entretien fait toujours peur. Pour ce qui est de l'université à l'automne prochain... Ca m'avait beaucoup angoissée moi aussi; j'avais très peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas me repérer dans les bâtiments, etc... L'important, je crois, c'est de choisir la filière qui te plais. je m'étais inscrite en Lettres et finalement... ça ne m'a pas plû du tout et j'ai tout laissé tomber. Mais si ça te plaît, tu y arriveras. De plus, à la fac, les gens sont différents, viennent de tous les horizons et il y aura plus de chances que tu t'y fasses des amis, puisqu'ils auront, un point en commun avec toi la passion pour le cursus choisi. Mais, j'ai envie de te dire ne t'inquiète pas pour cela ! Tu as bien le temps d'y penser. Si tu commences à appréhender les choses aussi loin dans l'avenir, les événements vont se cumuler et tu auras l'impression que tout cela est insurmontable... et tu perdras ta motivation et toutes envies quelle qu'elle soit. Alors quand tu sens les ruminations monter, dis-toi juste "STOP !" et visualise quelque chose qui te plaîs, une situation agréable que tu as vécu ou que tu aimerais vivre, un pays que tu aimerais découvrir... Si tu apprends à faire cela, tu te sentiras plus légère, tu pourras prendre les choses une par une et l'anxiété baissera. Une chose à la fois et si tu en rates une ? Pas grave, tu recommenceras, enrichie parce que tu sauras ce qu'il fallait faire pour la prochaine fois. Pour tes amies, c'est vrai... c'est tout à fait différent de dire "je n'ai, paraît-il, rien d'intéressant" et "je ne me sens pas intéressante"...! Rien qu'au niveau de ton corps, essaie de dire les deux phrases à voix hautes, l'une après l'autre en laissant un temps d'écart Tu verras que tu sentiras un poids légèrement moins élevé en disant "je ne me sens pas intéressante" plutot que de déclarrer que tu ne l'es pas, point barre ! Le cerveau mémorise les choses et si tu te dis "je suis nulle", ton cerveau fera un lien entre "moi" et "nulle"... Ca fait des dégats tout ça ! Tu n'es pas inintéressante, tu n'es PAS ENCORE toi-même parce que tu te cherches. Tu peux peut-être demander à tes amies dans un moment calme ou vous pouvez parler tranquillement "Parfois, je me sens pas intéressente... je n'arrive pas très bienà trouver ma place. Ca me gène..." Tu verras bien ce qu'elles te répondent. Essaie ! Parfois, on se fait des idées. j'ai cru aussi que les gens avec qui j'étais cette année me détestaient ou servaient de moi pour les cours, ou qu'elles m'en voulaient et je n'osais plus leur parler... Et un jour, je me suis dit bon aller ! je me lance. je leur ai parlé normalement, je leur ai dit que parfois je n'étais pas très bien, etc... et elles m'ont dit que ce n'était pas grave et qu'elles comprennaient. Garde courage; ne te mets pas la pression. Une chose à la fois, n'oublie pas ! Recherchez parmi plus de 700 articles de philosophie Même si l'on ne peut pas résumer l'histoire de la philosophie avec des citations et des phrases célèbres, il reste que certaines assertions philosophiques doivent être connues, non seulement pour le bac philo, mais aussi pour la culture générale. Notre sélection des meilleures pensées philosophiques Nous vous proposons donc une sélection des citations de philosophie les plus marquantes et importantes de la philosophie, à notre humble avis subjectif et partial bien sûr ! sur la vie, la mort, l'amour, le beau, l'existence, l'homme, la morale, le bonheur, … 50 citations de philo à connaître pour le bac Descartes “Je pense, donc je suis” explication du cogito Discours de la Méthode Socrate “Connais-toi toi-même” explication de la philosophie de socrate Alcibiade Socrate “Ce que je sais, c’est que je ne sais rien” Apologie de Socrate Kant “Il faut apprendre à philosopher, et non pas la philosophie” Annonce du programme des leçons de Kant durant le semestre d'hiver Kant “Que puis-je connaître? – Que dois-je faire? – Que suis-je permis d'espérer? Critique de la raison pure Kant “Pense par toi-même” Kant et les Lumières Réponse à la question Qu'est-ce que les Lumières Nietzsche “Deviens ce que tu es” explication du surhomme Ainsi Parlait Zarathoustra Nietzsche “Dieu est mort” explication sur la mort de Dieu Ainsi Parlait Zarathoustra Nietzsche “L'homme est un pont, non une fin” Ainsi Parlait Zarathoustra Platon “C'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'émerveillement” Ménon Platon “Nul n'est méchant volontairement” Gorgias Platon “L'homme est la mesure de toute chose” Protagoras Aristote “L'homme est un animal politique” La politique d'Aristote Aristote “Le bonheur est une fin en soi” l'éthique d'Aristote Voltaire “Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer” Epîtres Kierkegaard “La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité qui doit être vécue” Traité du désespoir Spinoza “L'homme n'est pas un empire dans un empire” L'éthique Locke “La connaissance de l'homme ne peut pas s'étendre au-delà de son expérience propre” Essai sur l'entendement humain Marx “Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde, nous avons maintenant à le transformer” Manifeste du Parti Communiste Hobbes “L'homme est un loup pour l'homme” Le Léviathan Épicure “La mort n'est rien pour nous” Lettre à Ménécée Epicure “Si tu n'es pas Socrate, tu dois vivre comme si tu voulais être Socrate” Lettre à Ménécée Hume “L'ego est une fiction” Traité sur la nature humaine Hegel “Rien de grand ne s'est fait dans le monde sans passion” La raison dans l'histoire Sartre “L'homme est condamné à être libre” explication de la citation L'existentialisme est un humanisme Pascal “L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible des roseaux, mais c'est un roseau pensant” explication du roseau pensant Pensées Pascal “Le coeur a ses raisons que la raison ignore” Pensées Leibniz “Pourquoi y a t il quelque chose plutôt que rien?” La Monadologie Montesquieu “La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent” L'esprit des Lois Machiavel “Tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout” Le Prince Husserl “Toute conscience est conscience de quelque chose” Les méditations cartésiennes Tocqueville “Les peuples veulent l’égalité dans la liberté et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage” La Démocratie en Amérique Schopenhauer “L'homme est un animal métaphysique” Le Monde comme volonté et comme représentation Schopenhauer “La vie oscille, tel un pendule, de l'ennui à la souffrance” Le Monde comme volonté et comme représentation Epictète “N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux” Le Manuel Heidegger “Le Dasein est un être des lointains” Etre et Temps De Beauvoir “On ne naît pas femme, on le devient” Le deuxième sexe Fichte “L’homme ainsi que tous les êtres finis en général ne devient homme que parmi les hommes” La destination de l'homme Rabelais “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” Pantagruel Alain “L’effort qu’on fait pour être heureux n’est jamais perdu” Propos sur le bonheur Rousseau L'homme est né libre, et partout il est dans les fers” Héraclite “On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve” Fragments Marc-Aurèle “Souviens-toi que tout ce qui arrive, arrive justement” Sénèque “Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l'avoir trouvée est un fou” Thomas d'Aquin “Les passions ne sont en elles-mêmes ni bonnes ni mauvaises” Montaigne “Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage” Bergson “Le rire est le propre de l'homme” Camus “L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites” Camus “Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie” Jankélévitch “Si tout est permis, rien n’est permis” Pour aller plus loin et découvrir plus de phrases philosophiques célèbres Apprendre la philosophie Dictionnaire de Philosophie Préparer le bac philo Citations Philosophie La discussion philosophique Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis, car si j'étais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis. Question Qui suis-je? Voir la réponse Si on vous demande qui êtes-vous ? », vous répondrez probablement par votre nom, votre prénom, la ville d’où vous venez, votre âge. Vous parlerez certainement de vos passions, de votre profession, de votre caractère. Mais à aucun moment vous ne direz à votre interlocuteur je suis une conscience ». Pourtant, c’est le cas. Mais si on ne le fait pas, c’est parce qu’on du mal à percevoir la complexité de notre je », autrement dit, on ne sait pas vraiment ce qui constitue notre moi » intérieur, notre conscience. Si vous aussi vous vous demandez Qu’est-ce que je suis vraiment ? À quoi sert ma conscience ? Suis-je toujours en accord avec moi-même ? Quelle maîtrise puis-je espérer avoir sur moi ? Les philosophes Descartes, Rousseau, Hume, Kant devraient vous aider à y voir plus clair. D’abord, c’est quoi la conscience ? Il s’agit du moi », et du fait de pouvoir dire je » et en sachant qu’il s’agit de moi-même. Quelques caractéristiques de la conscience Elle est immatérielle on ne peut pas la voir, ni la toucher. Elle est intérieure eh oui, elle est en nous. Elle est subjective comme notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées/idées/croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives. En d’autres termes, notre conscience, c’est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve. Par exemple j’ai conscience que je suis assis sur une chaise plus ou moins confortable, en lisant un article de philosophie sur le site de l’Institut Pandore. Je sais que c’est moi et seulement moi qui vit ce moment. Et notre conscience, elle fait quoi ? Elle nous définit, certes, mais surtout, elle pense.. Rappelez-vous, il y a quelques temps j’écrivais un article sur Descartes et sa découverte du moi qui pense . Pour résumer, Descartes partait du principe que depuis notre plus jeune âge, nous avons accepté sans discernement des opinions douteuses que l’on croyait vraies. De ce fait, une grande partie de notre savoir s’avère être faux. Alors pour remédier à cela, Descartes se met à douter de tout, il élimine ses croyances pour refonder tout son savoir sur des bases solides. Et qu’est-ce qu’il découvre ? Eh bien Descartes tombe nez à nez avec sa conscience. Il réalise que la seule chose qui soit certaine, c’est que nous sommes tous des sujets qui pensent et qui en sont conscients, d’où le je pense donc je suis ». Je ne suis donc, précisément parlant, qu’une chose qui pense, c’est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison. — Méditations métaphysiques 1641, René Descartes Peu importe si on pense tous de manière différente, la seule chose qui compte, c’est que l’on pense. Ainsi, l’action de penser définit donc l’homme contrairement aux objets ou aux animaux qui ne pensent pas. À noter Descartes est le premier philosophe à introduire la notion de conscience » en philosophie au XVIIe siècle et c’est aussi pour ça que sa pensée a révolutionné le monde. Et à part penser, à quoi nous sert notre conscience ? Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme est perfectible, c’est-à-dire qu’il peut devenir meilleur de jour en jour. Et l’outil qui permet à l’homme de se perfectionner au quotidien, c’est ce qu’il appelle la conscience morale ». Cette conscience morale est comparée à une voix intérieure qui aurait autorité sur nous elle servirait à nous montrer le bien et le mal, et à nous remettre le bon chemin lorsque l’on s’égare un peu. Notre conscience morale est universelle et nous permet de renouer avec notre instinct, c’est-à-dire, notre liberté originelle et ce à quoi on aspire vraiment. Mais le souci avec cette petite voix, c’est que nous sommes libres de l’écouter ou pas. Et malheureusement, parfois, elle ne parle pas assez fort ou elle est couverte par nos peurs, nos proches ou même la société. Ainsi, lorsque l’on se retrouve à aller sur des chemins qui ne nous conviennent pas, si on fait des choix qui ne nous correspondent pas, c’est bien souvent parce que l’on a négligé notre conscience morale, car elle seule aurait pu nous guider vers la bonne voie. Il ne tient qu’à nous d’apprendre à l’écouter, car une chose est sûre, cette voix intérieure nous veut du bien. Ok on a une conscience, on pense, mais est-ce qu’on est toujours en cohérence avec nous-même ? Pour le philosophe écossais David Hume, la réponse est non. Il s’oppose farouchement à la thèse de Descartes qu’il démonte gentiment dans son Traité de la nature humaine Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi » — David Hume, Traité de la nature humaine. Pour faire simple, Hume se demande comment puis-je être sûr que je suis toujours moi ? Et à cela, il répond que la conscience est toujours partielle car elle se limite à ce que l’on voit ou à ce que l’on ressent à nos sens quoi. Selon Hume, notre conscience ne serait qu’une suite de perceptions douleurs, sentiments, chaud, froid, tristesse… et cela, sans identité propre. Autrement dit, si vous croyez que vous êtes unique et que vous avez une personnalité hors du commun… Détrompez-vous, Hume vous affirme le contraire, et il va même plus loin pour lui, l’identité personnelle n’est qu’une fiction de l’imagination. L’esprit est une sorte de théâtre où plusieurs perceptions font successivement leur apparition, passent, repassent, s’écoulent et se mêlent en une infinie variété de positions et de situations. Il n’y a pas proprement en lui de simplicité à un moment unique, ni d’identité à différents moments, quelque penchant naturel que nous ayons à imaginer cette simplicité et cette identité. — David Hume, Traité de la nature humaine Mais comment il arrive à penser ça ? D’abord, Hume est un philosophe empiriste, c’est-à-dire qu’il considère que toutes les connaissances humaines proviennent de l’expérience sensible. Nos sens seraient donc la source de notre savoir. Partant de ce principe là, Hume s’interroge sur le moi », et réalise que le seul moyen de rencontrer ce moi », c’est lorsque l’on ressent quelque chose. Par exemple il fait froid, votre moi » frissonne ; vous êtes triste, vous versez une larme ; vous vous êtes coupé le doigt, vous avez mal au doigt, etc. Conclusion le moi » n’existe que quand on ressent quelque chose, et comme nos sensations et nos perceptions sont toujours changeantes on n’est pas tous les jours tristes, on n’a pas tout le temps froid, et on n’a pas le doigt coupé en permanence. Si le moi » n’a pas d’identité propre, c’est donc parce que l’on ne construit pas une personnalité sur des perceptions/sensations changeantes ! La conscience est seulement l’outil qui permet de ressentir. Quelle maîtrise peut-on espérer avoir sur nous-même ? Comme l’affirmait Descartes, notre conscience nous permet en premier lieu de penser. Mais malheureusement, pour le philosophe allemand Emmanuel Kant, penser correctement est une tâche bien trop difficile pour nous. En effet, selon Kant, très peu de gens savent réellement penser par eux-même. La majorité se réfugie dans des préjugés = croyances dont nous ne sommes pas maîtres, qui proviennent de notre histoire ou de notre tempérament et beaucoup construisent leurs opinions sur de grossiers clichés. Voilà pourquoi Kant affirme que l’on ne sait pas, ou du moins que l’on n’a pas le courage d’utiliser notre entendement = faculté de penser et de comprendre en utilisant sa raison. Kant explique que beaucoup se laissent dicter leurs pensées par des proches, par la société, ou la doxa = l’opinion publique. Ces gens paresseux et lâches » sont appelés des adultes mineurs ». Et vous l’aurez compris, le but ultime est de devenir majeur », c’est-à-dire des adultes qui arrêtent de se complaire dans cette passivité de la pensée et qui osent penser comme ils l’entendent. Alors comment penser par soi-même ? Kant nous donne la méthode à appliquer, dans Critique de la faculté de juger, à travers 3 maximes à appliquer Apprendre à penser par soi-même en virant tous nos préjugés. Penser en se mettant à la place d’autrui, c’est-à-dire, avoir l’esprit ouvert et penser de manière universelle et objective. Toujours penser en accord avec soi-même, être toujours cohérent dans sa pensée et dans ses actes. Pour conclure… L’homme est à la fois le plus proche et le plus éloigné de lui-même », disait Saint Augustin. Et maintenant, vous comprenez pourquoi. La nature humaine est complexe nous sommes tous dotés d’une conscience qui nous permet de penser, d’avoir des valeurs morales contrairement aux animaux, de nous reconnaître comme humain ». Pour autant, savoir que j’existe et que j’ai une conscience, ce n’est pas connaître qui je suis vraiment ça, c’est votre part du travail, personne ne peut le faire pour vous. Bonjour, soyez rassurée, vous n êtes absolument pas ridicule, ni nulle, ni pas "normale"... en fait ce qui vous arrive est simplement que vous n 'êtes pas en accord avec vous même car d'une part vous connaissez pas encore complètement, ce qui est tout à fait normal, car chacun de nous se découvre au fur et à mesure de la vie qui est un mouvement permanent au cours duquel nous changeons, ou évoluons ; et que d'autre part, jusqu'ici vous avez suivi pour beaucoup de choses l 'avis de ceux qui pensent savoir mieux que vous ce qui est bon pour vous. Vous êtes une adolescente, donc dans un phase de construction difficile car vous n êtes plus forcément en accord avec les repères qui vous ont étés donnés jusqu'ici et cela provoque des peurs. Les repères que nous donne notre entourage famille, amis, société sont établis à travers l 'expérience d'autres et peuvent être bons pour un certains nombre de personnes, mais pas pour chacun, puisque chacun de nous est unique, et que la seule personne qui sait vraiment ce qui est bon pour elle, c 'est elle-même, car elle seule est dans sa propre peau... La confusion, que vous éprouvez et les questions que vous vous vous posez font parties du parcours. Pour ce qui est du lycée et de la filière que vous suivez, il n est jamais trop tarde de changer. Mon deuxième fils j en ai 3 avait choisi une formation. Quand il est arrivé au bout, il s 'est rendu compte qu'il n 'avait pas du tout envie de faire cela toute sa vie , alors il en a fait une autre tout simplement.... A votre niveau, vous pouvez par exemple faire ce qu'on appelle un test de centres d 'intérêts dans le CIO près de chez vous. Et si les résultats montre que vous ne suivez pas forcément la voie qui vous correspond , vous pouvez bifurquer vers une voie qui vous intéresse davantage, rien n 'est figé. Vous n êtes pas nulle, d 'ailleurs personne ne l 'est . Vous n 'avez simplement pas encore trouvé ce qui est votre "spécialité", c 'est à dire ce qui est votre talent, ce pour qui vous êtes vraiment faites. Posez vous la question de ce que vous aimez faire et que vous faites assez facilement. orientez vous vers des choses qui vous correspondent à vous personnellement . bien sûr que vous faite pour la vie, vous avez quelque chose en vous d 'unique, comme chacun de nous, que vous pouvez mettre au service des autres et de vous même et qui par là va enrichir la vie dans sa globalité. Vous êtes jeune, donc vous avez le temps de découvrir ce qui en vous est unique. D 'ailleurs quelque soit notre âge et notre situation, cette option nous est donnée tant que nous sommes en vie. Je vous souhaite de le découvrit au rythme qui sera le votre. Bon courage

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